VEILLEUSE
nous parle de pouvoir,
de séduction, de séparation,
de reconstruction, de manipulation,
de souffrance, de mémoire.
La pièce met en scène deux duels
impliquant le même personnage féminin,
à deux époques différentes de sa vie. Trois personnages donc, dans deux situations données, réagissent comme ils le peuvent. Ils ont des désirs, un passé. Leur point commun est de continuer à vivre avec une énorme douleur, une plaie béante. Quand deux blessés se rencontrent que font-ils ? Parfois, mais pas toujours,
ils se font la guerre.

Les deux rôles masculins sont tenus par le même comédien, d’où un amalgame inévitable entre les deux situations. Cette ambiguïté qui peut éclairer, voire justifier, les tensions perceptibles lors de la première partie, ne sait manquer d’être troublante.

“il s’agit d’un duel et il n’y a, pour moi, pas de meilleure forme pour exprimer ce duel
que le théâtre.”
Blandine costaz

“Ce texte m’a profondément touché et aussitôt séduit. Premièrement par la qualité
d’une langue qui coule comme une liqueur à la fois âpre et suave, ou encore par la richesse des images dont usent les protagonistes mais surtout par l’intelligence des échanges ; par cette façon à la fois tendre et violente avec laquelle ces personnages tentent de maintenir leur masque et d’abattre celui de l’autre ; par cette lecture de Blandine du combat que mènent les êtres humains pour s’affirmer, pour trouver (et garder) leur place dans le monde.”
Matthieu Bessero-Belti