Blessures au visage
HOWARD BARKER
Pascal Gravat | compagnie Quivala
Théâtre | création
Ah/Que ne suis-je restée l’animal que j’étais
Le visage, dit Barker, est le siège du désir ; et le désir est ce qui fait, dans mes pièces, que les personnages transcendent la cruauté du monde.
Sous la forme de tableaux à la fois drôles et tragiques Blessures au visage expose les relations que nos entretenons avec notre visage.
Plus encore, cette pièce est un véritable manifeste contre un monde qui ne pense plus le monde autrement. L’artiste a ce rôle de dévoiler l’être, alors il le creuse, il va chercher là où ça fait mal, même si cela dérange, bouscule. Dans ce sens, sa langue nous laisse comme des cons, suspendus au dessus de nos émotions.
je désire être un homme libre
je ne peux pas dire “laisser faire la vie“.
Je fais du théâtre parce que j’aime les acteurs qui sont des êtres à part entière.
Je fais du théâtre et je ne sais pas en même temps je me laisse traverser.
Le théâtre rêvé, comme ma vie et qui se heurte à la réalité de tous les jours.
Si je pouvais trouver les mots pour m’exprimer mieux ! Mais je fais avec ce que je peux et
ce que je sens.
lire la critique de Katia Berger - La Tribune de Genève
27 novembre 2015
écouter l’interview de Pascal Gravat et Julia Batinova sur Radio Vostok
voir le reportage de LancyTV : Blessures au visage de Howard Barker ou les accidents du paraître
Traduction Sarah Hirschmuller, Sinéad Rushe
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Conception et mise en scène Pascal Gravat
Collaboration artistique Julien Tsongas
Jeu Barbara Baker, Julia Batinova, Vincent Bonillo, Felipe Castro Anna Pieri, Thibaud Saadi
Apparition Olivier Lafrance
Lumières Rinaldo Del Bocca
Images Yael Steinmann | Musique Pierre-Alexandre Lampert
Administration Pauline Steiner
Avec les soutiens de la Ville de Genève, de la République et canton de Genève, de SIG Mécénat, de la Loterie Romande, de la Fondation Leenaards, du Service culturel Migros Genève, du Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittents genevois.
