performance pour une actrice et un choeur de femmes
Gabriel Alvarez | Studio d’Action Théâtrale
Performance
Durée: env. 60 minutes
Chanter avec Antigone nos cris, nos silences, notre colère.
En parlant d’Antigone l’on parle de nous. Qui est ce nous ? Où s’inscrit-il ?
Dans une expérience commune, un vécu partagé et dans un imaginaire qui se construit ensemble en cherchant un point de fuite, une porte, une fenêtre, une ouverture, une fulgurance qui peut être partagée. Et c’est peut-être cela qu’on appelle théâtre.
Le propre de la tragédie est le questionnement, et l’histoire d’Antigone est une machine infernale qui pose d’incessantes questions sur notre condition humaine.
En définitive ce qui nous intéresse dans Antigone est le théâtre de notre monde concentré dans une seule femme.
Dans l’histoire d’Antigone nous pouvons déceler deux représentations du monde qui se confrontent : la première, archaïque, dominée par un sens du sacré ou le symbole est roi à l’intérieur du langage entre les hommes et la nature ; la deuxième, dans laquelle ces distinctions ne correspondent plus à l’environnement fluide, chaotique, en mouvance de l’homme/la femme contemporain.
Qui est donc Antigone et sur quelles bases l’imaginons-nous ?
Elle est celle qui dit non.
Elle est celle qui dit oui.
Antigone est la fille de son frère
Antigone est la sœur de son père
Antigone est le visage de la désobéissance, de la justice, de l’amour, de la fatalité,
Elle est la femme sacrifiée ou femme sacrificielle.
On a voulu faire d’elle le symbole de la résistance individuelle.
Antigone est aussi l’étrangère qui partage avec nous la souffrance de l’exclusion et surtout, l’amour derrière la haine.
La route est essentielle à l’initiation. J’ai marché ce roman autant que je l’ai écrit. La route n’est pas un lieu, elle est une façon de vivre. Elle ne vient pas de quelque part, elle ne va nulle part. C’est l’événement qui donne un sens. C’est pourquoi Œdipe est encore et toujours sur la route, comme Antigone m’a appris à le voir. Henry Bauchau
Direction Artistique Gabriel Alvarez
Musique Bruno De Franceschi
Jeu Laura Laboureur
Violoncelle Cosimo Romagnoli
Choeur Chris Barthelemy, Ann Briset,
Helene Davi, Silvia Fabiani, Nadine Fragnière,
Amy Heneveld, Natalia Pastrana, Sophie Terrier,
Zoé Sjollema, Sofia Revueltas.
Avec la participation de Matteo Alikhan Jerome Mendy,Kevin Spagnolo, Nicola Theuil, Ivan Mathieu, Thomas Viatte, Jony Valado
Accessoires Alex Gerenton
Photo Bénédicte Vanderreydt
Administration Laure Chapel
Le SAT est au bénéfice d’une convention de subventionnement avec la Ville de Genève
Le temps fort Migrations a reçu le soutien de la Loterie Romande.
Le Galpon est au bénéfice d’une convention de subventionnement avec la Ville de Genève
( ! ) Warning: getimagesize(local/cache-vignettes/L332xH666/arton451-a7255.jpg.tmp): failed to open stream: No such file or directory in /Users/f/local/gaga/app/public/ecrire/inc/filtres_images_lib_mini.php on line 586
eval( '?>
La colère d'Antigone performance pour une actrice et un choeur de femmes - Le Théâtre du Galpon – Genève
'squelettes/galp2/article-default.html',
'lang' => 'fr'), array("compil"=>array('squelettes/galp2/article-default.html','html_b0f1dd14a2b8d334b98c5c9bc280d21c','',16,$GLOBALS['spip_lang'])), _request("connect"));
?>
Chanter avec Antigone nos cris, nos silences, notre colère.
En parlant d’Antigone l’on parle de nous. Qui est ce nous ? Où s’inscrit-il ?
Dans une expérience commune, un vécu partagé et dans un imaginaire qui se construit ensemble en cherchant un point de fuite, une porte, une fenêtre, une ouverture, une fulgurance qui peut être partagée. Et c’est peut-être cela qu’on appelle théâtre.
Le propre de la tragédie est le questionnement, et l’histoire d’Antigone est une machine infernale qui pose d’incessantes questions sur notre condition humaine.
En définitive ce qui nous intéresse dans Antigone est le théâtre de notre monde concentré dans une seule femme.
Dans l’histoire d’Antigone nous pouvons déceler deux représentations du monde qui se confrontent : la première, archaïque, dominée par un sens du sacré ou le symbole est roi à l’intérieur du langage entre les hommes et la nature ; la deuxième, dans laquelle ces distinctions ne correspondent plus à l’environnement fluide, chaotique, en mouvance de l’homme/la femme contemporain.
Qui est donc Antigone et sur quelles bases l’imaginons-nous ?
Elle est celle qui dit non.
Elle est celle qui dit oui.
Antigone est la fille de son frère
Antigone est la sœur de son père
Antigone est le visage de la désobéissance, de la justice, de l’amour, de la fatalité,
Elle est la femme sacrifiée ou femme sacrificielle.
On a voulu faire d’elle le symbole de la résistance individuelle.
Antigone est aussi l’étrangère qui partage avec nous la souffrance de l’exclusion et surtout, l’amour derrière la haine.
La route est essentielle à l’initiation. J’ai marché ce roman autant que je l’ai écrit. La route n’est pas un lieu, elle est une façon de vivre. Elle ne vient pas de quelque part, elle ne va nulle part. C’est l’événement qui donne un sens. C’est pourquoi Œdipe est encore et toujours sur la route, comme Antigone m’a appris à le voir. Henry Bauchau
Direction Artistique Gabriel Alvarez
Musique Bruno De Franceschi
Jeu Laura Laboureur
Violoncelle Cosimo Romagnoli
Choeur Chris Barthelemy, Ann Briset,
Helene Davi, Silvia Fabiani, Nadine Fragnière,
Amy Heneveld, Natalia Pastrana, Sophie Terrier,
Zoé Sjollema, Sofia Revueltas.
Avec la participation de Matteo Alikhan Jerome Mendy,Kevin Spagnolo, Nicola Theuil, Ivan Mathieu, Thomas Viatte, Jony Valado
Accessoires Alex Gerenton
Photo Bénédicte Vanderreydt
Administration Laure Chapel
Le SAT est au bénéfice d’une convention de subventionnement avec la Ville de Genève
Le temps fort Migrations a reçu le soutien de la Loterie Romande.
Le Galpon est au bénéfice d’une convention de subventionnement avec la Ville de Genève