Le Paradis ? Non, merci !
du 3 au 20 novembre 2016
Une farce bigarrée et musicale centrée sur les sept pêchés capitaux revisités par des auteurs contemporains.
Leur sept textes composent, tout en musique, le corpus de la pièce et sont traversés par la figure du Dieu Bonheur créée par Brecht et reprise par Müller. Un Dieu Bonheur que Gabriel Alvarez prend là où Müller l’a laissée : une figure hors d’âge, endormie depuis dix-mille ans et qui, réveillée par un bruit inaccoutumé, échoue parmi les vivants.
Le Dieu Bonheur entre en scène, accompagné de trois angelots terribles afin de vérifier la température des vices sur terre et régler ses comptes avec l’idée du bonheur. Aussitôt, cette figure se cogne au réel qu’il est impuissant à déchiffrer.
Notre Dieu Bonheur est bousculé par ses petits anges et par les situations que créent des spectres tour à tour envieux, orgueilleux, mélancoliques ou colériques… Ainsi, chacune de ses apparitions sont autant de défaites et de confessions d’impuissance.
Tentant l’impossible, il cherche un équilibre entre le monde à la dérive de chacun des vices et le bonheur qu’il incarne pour renouer le dialogue entre les êtres.
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