La scène est occupée par une photographie monumentale et féerique de la nature. Au sol, pendant une heure, Anne Delahaye danse une phrase ininterrompue, enveloppée par une lumière surnaturelle, submergée par une intrigante nappe sonore.
Rien, pas même la visite d’une machine roulante, ne semble pouvoir entraver le désir de communion des éléments de cette pièce constituée à partir d’états de corps, de musiques, de lumières et de paysages. Autant de substances qui, sous l’action de l’art, enrichissent mutuellement leurs propriétés dans ce que les concepteurs de ce projet hybride envisagent comme "une chaîne continue d’humains et de non-humains".

Les frontières de l’humanité s’arrêtent-elles réellement aux portes de l’espèce humaine ? En réponse à cette question, la danse plurivoque de Parc National esquisse les contours d’un nouvel écosystème collectif.

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La vente de billets se fait auprès de la billetterie du Festival Antigel, partenaire membre de l’association des Journées de danse contemporaine suisse de Genève.