La violence de nos rêves
du 22 février au 5 mars 2017
Allemagne, années 70. Ulrike Meinhof veut transformer le monde en prenant les armes.
Intellectuelle engagée et respectée, elle ne correspond pas à l’image de révolte adolescente qu’on a accolée à ce type de mouvements révolutionnaires.
Fondatrice de la RAF (Fraction Armée Rouge), elle a 36 ans quand elle s’engage dans la lutte armée. Entrer dans l’illégalité est le résultat d’une lente évolution de sa pensée.
Elle a laissé de nombreux textes sur lesquels Jérôme Richer s’appuie pour questionner le sens des mots, leur poids et leurs résonances dans l’imaginaire collectif.
Il y a par exemple ces couples de mots : "terroriste et révolutionnaire" ou "terroriste et résistant" qui disent beaucoup sur la manière de se représenter certains événements. Ulrike Meinhof se considérait comme une révolutionnaire. Les médias parlent d’elle comme une terroriste. Comment combler l’espace entre ces deux mots si dissemblables ?
Les mots impriment des marques extrêmement fortes dans nos inconscients !
Extrait d’un entretien avec Jérôme Richer
+ + +
