Questionner les stéréotypes

Ce prochain temps fort est né de la proposition des chorégraphes Mikel Aristegui et Marcela San Pedro de créer au Galpon Sans Titre 97 /17. Cette création, issue d’un travail artistique inscrit dans une longue durée correspond entièrement au projet artistique du Galpon : “accueillir des artistes expérimentés qui […] peuvent proposer le partage et la transmission de leur savoir-faire.”

Réflexion en mouvement sur le temps qui passe, la pièce s’appuie sur un premier duo créé et interprété à la fin du siècle dernier par Marcela San Pedro et Mikel Aristegui. Tous deux répondaient alors à l’invitation du groupe Artistes Face au SIDA pour une soirée se déroulant le 1^er décembre 1997.
Une année avant que l’Organisation mondiale de la santé ne déclare la journée du 1^er décembre “Journée mondiale de lutte contre le sida”, un peu partout dans le monde se mobilisaient des artistes, des militants, des chercheurs et des intellectuels pour mettre en commun les forces en présence afin de combattre la maladie mais aussi les préjugés qui ralentissaient l’évolution des notions de prévention et de soin.

Cette pièce chorégraphique est la matière première du temps fort Migrations Sida, culture, art et sport. Elle irrigue la réflexion sur nos forces et faiblesses personnelles, intimes, professionnelles, sociales et géopolitiques face à l’évolution de la pandémie du SIDA. Elle nourrit également les questionnements sur les constantes et les évolutions des perceptions du virus et des personnes qui y sont confrontées.
La pièce contribue à aborder la spectaculaire évolution des représentations du corps sous l’angle de la maladie ou du vieillissement.
Nous souhaitons partager ces thématiques en proposant, en collaboration avec différents partenaires, plusieurs événements permettant à différents publics de se rencontrer et de questionner les stéréotypes qui restent liés au SIDA.